Emballage ou packaging, packaging ou emballage… Bien souvent, ces deux mots sont employés par le grand public pour désigner la même chose. On retrouve même régulièrement une troisième notion :  le conditionnement !  

Et pourtant, chaque terme possède bien sa propre définition. Alors cette fois c’est décidé, vous retiendrez leurs points communs et leurs divergences pour toujours les employer à bon escient !

 

À l’origine, le conditionnement

Le conditionnement jouit d’une longue histoire, celui-ci désignant le contenant initial de tout produit. Ce sont les pots de yaourt en verre ou en plastique,  les barquettes avec film étirable, les bouteilles de soda ou les boîtes de conserve renfermant des légumes cuisinés par exemple.

En un mot,  le conditionnement désigne ce qui est au contact direct avec le produit.

À ce titre, il est généralement soumis à des normes étroites, notamment en ce qui concerne le secteur alimentaire. Il lui faut à la fois préserver les qualités du contenu mais aussi faciliter la mise en place dans les rayons et plus tard l’utilisation après que le client soit passé à l’achat.

 

À l'origine, le conditionnement
À l’origine, le conditionnement

 

Plus encore que cela, le conditionnement participe lui aussi à aiguiller le choix du futur client. En proposant une forme ludique et attractive par exemple, et en offrant une multitude de renseignements sur les conditions d’utilisation et de conservation du produit.

Plus simplement, le conditionnement fait le lien entre l’emballage et le packaging. Un pot de yaourt (conditionnement) joliment agrémenté d’une étiquette colorée (packaging)  et regroupé par pack de 4 dans un emballage cartonné formera ainsi un produit brandé, parfaitement conditionné pour la vente !

 

Les trois niveaux de l’emballage

Tantôt en carton ou en plastique, en forme de tube, de boîte ou d’enveloppe…  Tandis que le packaging remplit une multitude de rôles, l’emballage, lui, répond à une fonction principale:  la sécurité.

Loin du design et des considérations marketing, il est question ici de faciliter le transport, le stockage voire parfois la vente en magasin. Grâce à lui, le produit est préservé des éventuelles dégradations extérieures et passe d’une étape à l’autre tout au long de la chaîne de fabrication jusqu’à l’acheminement final en tout tranquillité.

En nous penchant plus en avant sur la question, on constate d’ailleurs que l’emballage se répartit en plusieurs niveaux différents.

 

Emballage primaire

L’emballage primaire, c’est simplement le conditionnement évoqué précédent.

Il est ainsi directement en contact avec le produit et correspond à l’unité de vente consommateur (UVC). Autrement dit, la plus petite quantité proposée à la vente.

 

Emballage primaire
Emballage primaire

 

Ce sont ces pots de yaourt évoqués un peu plus haut, les sachets fraîcheur contenant les biscuits en vrac. Le papier aluminium autour de vos tablettes de chocolat.  Tous seront généralement éliminés avec le reste des déchets.

 

Emballage secondaire

Nous retrouvons derrière l’emballage secondaire des regroupements d’UVC conçus pour être facilement manipulables par les distributeurs puis par les consommateurs. Il s’agira de caisses de transport, d’étuis cartonnés à ouverture facile ou bien de films plastiques généralement utilisés pour regrouper les produits en cas de promotion.

 

Emballage secondaire
Emballage secondaire

 

C’est notamment le carton regroupant nos yaourts par lots, ou l’étui recouvrant le papier aluminium des tablettes de chocolat.

C’est l’emballage qui donne la mesure de la différence culturelle.

Serge Bouchard.

 

Emballage tertiaire

L’emballage tertiaire touche enfin plutôt à la manutention. Il s’agira des palettes d’une seule référence ou comportant un assortiment de produits, et de tous les accessoires destinés à faciliter le stockage et le transport : films, étiquettes d’identification, coiffes…

 

La face cachée du packaging 

Dans sa traduction littérale, l’anglicisme packaging désigne l’emballage dans sa globalité. Son interprétation moderne, toutefois, s’en éloigne largement.

Il y a derrière le packaging une vraie dimension marketing que l’on ne retrouve pas ailleurs. Ici, les formes et les matériaux mais aussi les couleurs, le logo, les indications de provenance, tout est destiné à attirer le consommateur et à orienter subtilement son choix. 

Ce sont les slogans, les images, les valeurs de la marque et tous ces petits détails qui permettront à un produit en particulier de se démarquer de la concurrence.

Comme le conditionnement ou l’emballage, le packaging répond lui aussi à un certain nombre de fonctions.

 

Des fonctions techniques

  • Contenir et protéger le produit :  Du froid, de la chaleur, de la lumière ou des chocs, cela afin de maintenir un niveau d’hygiène et de qualité optimal.

 

  • Faciliter le transport et le stockage : À tous les niveaux de la chaîne de production puis tout au long de l’acheminement et jusqu’à l’utilisation finale par le consommateur.

 

Des fonctions commerciales

  • Identifier clairement la marque et la nature du produit : En fonction de la stratégie de positionnement appliquée.

 

  • S’inscrire dans la tendance ou mieux encore, faire preuve d’innovation :  Indispensable pour se distinguer des autres entreprises.

 

Serge Bouchard.
Serge Bouchard.

 

Les différents types d’emballages et de packagings

  • Les étuis : Un emballage rigide conçu pour contenir et protéger le produit. À agrémenter des couleurs et des motifs les mieux en accord avec votre marque.

 

  • Les boîtes : Idéales pour concevoir un visuel attrayant grâce à de larges faces de personnalisation. Succès garanti !

 

  • Les coffrets : On monte en gamme ici avec le coffret , parfait pour sublimer le produit en plus d’en assurer la protection. À vous les jolies dorures et les vernis qui offriront à l’ensemble une dose de chic incomparable.

 

  • Les pochettes : Souples et facilement modulables, on les  choisit généralement pour les petits produits en vrac. Un logo soigneusement choisi,  un aspect naturel pour véhiculer votre engagement écoresponsable et le tour est joué !

 

 

Packaging personnalisé ou emballage personnalisé ?

Excellente question ! Même si finalement, l’un va rarement sans l’autre. Qu’il s’agisse d’un joli cosmétique comportant plusieurs niveaux d’emballage ou d’un produit en vrac simplement vendu dans un sachet souple, la personnalisation aura dans tous les cas son importance.

S’il s’agit de protéger, de susciter la vente et d’informer le consommateur, vous soignerez votre personnalisation en privilégiant :

 

La visibilité

Sur des rayons saturés de références, c’est la praticité de l’emballage et le soin apporté au packaging qui agiront comme des repères pour le consommateur. Au premier coup d’œil, il lui faut savoir ce qu’il s’apprête peut-être à acheter.

 On pense ici notamment aux couleurs et aux volumes, à concevoir avec attention.

 

La séduction

Mais la visibilité ne fait pas tout, encore faut-il attirer pour impulser l’acte d’achat

 

Cecil. B. DeMille.
Cecil. B. DeMille.

 

On pense ici au design mais aussi au message véhiculé et à la cohérence entre le produit proposé et le packaging. Sur ce point, la personnalisation peut prendre une dimension supplémentaire en permettant aux consommateurs dans certains cas de concevoir un packaging vraiment sur-mesure. De nombreux sites internet s’essayent désormais à l’exercice.

La créativité est une drogue dont je ne peux me passer.

Cecil. B. DeMille.

 

L’information

Une fois la curiosité attisée, ne reste qu’à permettre au consommateur de comprendre correctement le produit. On pensera à hiérarchiser les informations pour une lecture simplifiée au maximum qui achèvera de vous aider à mettre toutes les chances de votre côté.

Des informations que vous mettrez davantage en avant grâce aux images et au code couleur.

Un vrai jeu d’enfant finalement, la personnalisation ! Ne reste plus qu’à opter pour un emballage cadeau personnalisé afin de rester juste en permanence, saison après saison.

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