Un bon emballage se compose d’une multitude de petits détails. À l’intérieur du boitage principal, qui doit être adapté dans sa forme et son design, les produits doivent également être disposés et enveloppés de manière à garantir leur sécurité et la surprise du consommateur au moment du déballage. Une surprise positive bien sûr, et qui commence par une réception d’un produit entier, et non détérioré !

En boutique ou sur internet pourtant, les erreurs d’emballage sont légion même du côté des plus grandes marques. À vous de vous inspirer des faux pas de vos concurrents pour être certain de ne jamais les reproduire !

 

Emballage et e-commerce

Dans le secteur de la vente, et plus encore de la vente en ligne, une boîte n’est jamais seulement une boîte. Elle constitue dès le début une véritable extension de votre marque. Déterminant par là même la manière dont les consommateurs percevront vos activités et vous recommanderont auprès de leur entourage.

Puisque la vaste majorité des consommateurs interrogés assure en effet qu’ils seraient prêts à recommander sur le même site si la livraison s’est bien déroulée, la garantie d’un acheminement sans souci doit être l’un des points essentiels sur lesquels il vous faudra travailler.

 

Steve Jobs
Steve Jobs

 

Au-delà du seul aspect esthétique, prévoyez donc une mise en scène attractive à l’intérieur de la boîte et portez une attention toute particulière au respect des caractéristiques de votre produit. Sans jamais vous éloigner des valeurs initialement définies pour votre marque.

Des fondamentaux d’autant plus essentiels en ce qui concerne l’e-commerce, où le client n’a qu’un contact virtuel avec votre marque au moment de la commande. Et où le colis que vous expédierez sera l’unique contact physique qui se créera entre vous.

Vous devez porter passionnément une idée ou un problème que vous souhaitez résoudre. Si vous n’êtes pas assez passionné dès le départ, vous ne tiendrez pas le coup.

Steve Jobs.

 

Le packaging

Entre erreurs de positionnement et oublis grossiers, ne faites plus la faute !

 

Rien ne va plus dans l’étiquetage

La croissance industrielle du 19e siècle et l’essor de la société de consommation ont confié des missions essentielles à l’étiquetage, en particulier dans le secteur alimentaire.  Et au fil des ans, les réglementations se sont faites de plus en plus strictes.

Pour autant, les erreurs d’étiquetage comptent parmi les plus fréquentes dans l’univers de l’emballage.

 Celles-ci peuvent prendre de nombreuses formes,  et notamment :

  • La mauvaise étiquette apposée sur le mauvais produit, ce qui peut poser en ligne des problèmes d’expédition.

 

  • L’emballage de produits similaires, sans distinction claire de leurs différences de saveur par exemple.

 

  • L’absence d’indications sur les ingrédients contenus ou les mises en garde de nécessaires.

 

  • Ou à l’inverse, des étiquettes surchargées d’informations au point d’être pratiquement illisibles car généralement écrites en tout petits caractères.

 

Pastèque ou maïs finalement ?

 

Les erreurs d’emballage de ce type, bien que différentes, mèneront dans tous les cas à une confusion de l’utilisateur. Une confusion qui donnera lieu à une satisfaction.

D’un point de vue économique, les conséquences peuvent également être lourdes pour les entreprises, avec le rappel parfois d’un grand nombre de produits. 

On se souvient peut-être de l’inversion de packaging faite par Nestlé entre les bouchées Kit Kat au beurre de cacahuète et les normales. Le lot entier avait dû être rappelé en urgence, soit des centaines de produits, afin d’éviter une réaction allergique possible chez un acheteur malchanceux.

De quoi générer d’importantes pertes d’argent et une charge non négligeable de travail supplémentaire.

 

Gare aux mentions légales

Nous retrouvons à travers le monde des procédures relativement similaires en termes d’étiquetage et d’informations. Et pourtant, d’importantes disparités sont également observables d’une région à l’autre. D’un produit à l’autre.

Pour un produit alimentaire par exemple, vous n’omettrez pas la désignation claire du produit mais aussi le nom et l’adresse du fabricant, la liste des ingrédients ou encore la date recommandée de consommation.

Selon l’aliment en question, vous indiquerez également les allergènes potentiels, les additifs s’il y en a , les informations nutritionnelles ou encore des recommandations spécifiques en termes de conservation.

Vous tiendrai enfin compte des spécificités du pays dans lequel vous souhaitez vous implanter. L’Inde dispose par exemple du label AGMARK qui indique que le produit est issu de l’agriculture locale et à été approuvé par la direction générale du contrôle et de l’inspection, rattachée au gouvernement indien.

 

Lost in translation ?

Des études ont démontré que 25 à 50 % des rappels de produits découlent d’erreurs humaines. Et parmi elles, il est certain que les erreurs de traduction sur les emballages occupent une place de choix.

De Bonduelle, qui évoquait sur un packaging une assiette végétarienne avec la participation de légumes, à Chevrolet qui a oublié en s’exportant en Italie que le modèle Nova signifiait ici qui ne marche pas, on constate ainsi que la traduction n’est pas à prendre à la légère et fait partie des principaux défis que doit relever une entreprise cherchant à s’exporter.

 

Google Translate, est-ce toi ?

 

Une simple faute de frappe, et tout votre travail de recherche et de design tombe à l’eau. 

 Avec parfois de vrais risques pour la santé des consommateurs, en ce qui concerne le secteur pharmaceutique notamment. Les erreurs d’emballage de ce type n’en restent pas moins fréquent, prudence donc !

 

Code-barres, y es-tu ?

Vous savez ce moment où un produit nous plaît mais où l’étiquette ou le code-barres semble absent. On le tourne, on perd son temps à le chercher et on finit par le reposer en rayon. Ou bien on ne s’en rend pas compte et c’est à la caisse que le problème se pose avec la nécessité pour l’hôte ou l’hôtesse de faire appel à l’un de ses collègues. Pressé(e), remettant en question la  fiabilité du produit concerné avant même de l’avoir essayé, vous finirez dans la plupart des cas par y renoncer pour vous contenter du reste de votre panier.

 Dommage.

Si un oubli de code-barres compte parmi les erreurs d’emballage les plus fréquentes, un code-barres apposé sur le mauvais produit aura également tendance à entacher votre image de marque. 

 

Une image de marque incohérente

L’image de marque, c’est ce qu’il vous faut définir en amont avant d’entreprendre tout lancement de produit. Elle se compose d’un logo, d’un slogan peut-être, d’une charte graphique, d’une police d’écriture particulière, destinés chacun à leur manière à communiquer sur vos valeurs et votre positionnement.

Aussi devez-vous veiller à créer une vraie cohérence entre l’emballage choisi et les produits proposés.

Impensable d’opter pour un emballage en plastique lorsque vous faites la promotion du bio par exemple. Des fruits ou des légumes dans des barquettes sous vide telles que l’on en rencontre parfois ? Très peu pour vous !

 

Troquer la peau des oranges contre un emballage plastique…

 

D’un autre côté, si vous proposez des produits de luxe, vous privilégierez des cartons épais et des matériaux à l’aspect plus haut de gamme. Vous personnaliserez le tout avec une touche de parfum par exemple ou une carte de remerciement.

Restez dans tous les cas clair et cohérent au niveau graphique afin que votre marque soit facilement identifiable aux côtés de dizaines d’autres références.

Les besoins ne raisonnent pas.

William Shakespeare.

Si elle n’est pas toujours facile à construire, l’image de marque est aussi difficile à entretenir.

À chaque nouvelle campagne fusent de nouvelles idées, de nouvelles envies peut-être qui auront trop souvent tendance à vous éloigner de votre positionnement original. N’hésitez pas à faire souffler une légère brise de nouveauté sur vos gammes, mais sans faire disparaître l’essentiel.

Un changement trop brutal n’aura que tendance à affaiblir votre image de marque, ce qui ne vous rendrait pas service.

En 1980, la marque de yaourt Mamie Nova avait ainsi tenté de jouer la carte de l’humour en s’adressant aux jeunes, loin de l’image plutôt familiale et traditionnelle qui était alors la sienne. Initiative louable peut-être. Mais le slogan La mamie que je préfère, elle est dans le frigidaire n’a fait sourire que très peu de monde. Résultat, 40 % de chute dans les ventes. 

Forcément, ça a jeté comme un froid.

 

L’expédition

Bravo, vous avez passé une à une les étapes de la conception de votre packaging ! Les étiquettes sont claires, le design cohérent.  Mais vous n’êtes pas encore au bout de vos peines.

Reste à passer la douloureuse étape de l’expédition, et elle s’avère bien souvent périlleuse !

 

Réutiliser les anciennes caisses ?

 Soucieux de faire des choix écoresponsables et de préserver notre jolie planète ? Certainement, mais pas au détriment de votre marchandise.

Les cartons utilisés pour vos expéditions sont généralement à usage unique. Ils s’usent et perdent de leur rigidité dès leur premier voyage. Pas question alors de masquer les éventuels défauts avec du ruban adhésif en abondance ! 

Optez plutôt pour des solutions d’emballage réutilisables ou des options à usage unique mais 100 % recyclables.

 

Une ouverture difficile

Si le ruban adhésif n’est pas une solution écologique, il  se révèle dans certains cas être un vrai casse-tête pour le consommateur cherchant à ouvrir son colis. 

 

Une ouverture difficile
Une ouverture difficile

 

Pour éviter des erreurs d’emballage facilement contournables, utilisez du scotch en quantité raisonnable ou privilégiez des caisses d’expédition munies de bandes d’arrachage facilement retirables ! À l’intérieur, pour rester cohérent entre le contenant et le contenu, misez pourquoi pas sur un packaging sans colle que le consommateur ouvrira en toute simplicité.

 

Oublier le matériel de calage

Envie de vous passer de calage pour faire une poignée d’économies ?  Il vaudrait mieux y réfléchir à deux fois.

Un colis expédié sans calage accroît considérablement le risque de dégâts durant le transport. De quoi devoir mettre en route une nouvelle expédition  et faire face à des clients insatisfaits qui auront davantage recours à votre service après-vente.

 Toujours envie d’essayer ?

Par chance, les options de calage sont nombreuses et parfaitement adaptées à tous les produits que vous serez susceptible d’envoyer. Évitez les billes de polystyrène pour les objets plus lourds et privilégiez les coussins d’air pour les objets fragiles qui ne devront pas se toucher entre eux. 

 

Des caisses non adaptées

Une caisse c’est une caisse après tout. Oui…  mais pas vraiment !

Dans le secteur de l’emballage tout particulièrement, plus n’équivaut pas toujours à mieux. Et pourtant, dans la plupart des colis expédiés pour l’e-commerce, le produit n’occupe pas plus de 60 % de l’espace total. Les 40 % restants sont donc de l’air qu’il vous faudra compléter via de nombreuses options de calage. Les produits risquant autrement de se cogner les uns aux autres lors du transport.

Le problème persiste même lors du stockage puisque des emballages plus imposants prendront davantage de place et réduiront le nombre de boîtes qu’il vous sera possible de réunir sur une seule palette.

Choisissez donc toujours des caisses adaptées à la taille de votre produit, et une épaisseur idéalement choisie en fonction du type de marchandise. Un carton double cannelure conviendra par exemple jusqu’à 50 kg, mais il faudra envisager une épaisseur supplémentaire au-delà de ce poids.

 

Des documents détériorés

Qu’il s’agisse d’une facture ou d’un bordereau d’expédition, l’état dans lequel parviendront vos papiers aux différents acteurs de l’acheminement compteront largement dans l’expérience globale de l’utilisateur.

 

Des caisses non adaptées
Des caisses non adaptées

 

Pour une livraison simple et rapide, collez par exemple votre bordereau bien à plat pour permettre au transporter une lecture facile. Évitez bien entendu de le coller dans un angle ou sur les côté du carton.

La facture s’il y en a une ou tout autre document sera de son côté placé dans une enveloppe, bien à plat au fond du carton. Vous y placerez ensuite les objets à expédier et les solutions de calage.

 

Ne vous reste plus qu’à faire preuve d’une attention et d’une vigilance nouvelles ! Si nécessaire, notez que de nombreux systèmes de détection des erreurs et de vérification existent aujourd’hui pour vous simplifier la tâche. Par produit ou par secteur d’activité, l’entreprise E2M  vous propose ainsi diverses solutions de contrôle qu’il s’agisse de l’étiquetage, des codes-barres, de la qualité de vos emballages et bien plus encore !

2 comments

  1. Bonjour,

    L’article est très intéressant mais il me semble qu’il y manque un aspect important: Un emballage est non seulement l’image du produit auprès du consommateur mais également un objet qu’il faut stocker et transporter.

    Aujourd’hui la logistique d’un produit est informatisée par des systèmes informatiques qui permettent la gestion des stocks, la préparation des commandes et leur expédition.

    Pour ce faire, la conception de l’emballage doit aussi être adaptée pour faciliter les tâches logistiques: Il faut un emballage facilement entreposable, facilement identifiable, avec une position du code-barres facilement accessible par un lecteur de code-barres, etc…

    Steeve O.

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