Qu’il est loin ce temps où le snacking était associé à une qualité médiocre à tous points de vue ! Le voici qui regagne des points d’intérêt grâce à des recettes plus saines, un meilleur encadrement et un positionnement de plus en plus écoresponsable. Car pour le consom’acteur d’aujourd’hui, tout ou presque a changé. Il s’agit désormais de se nourrir plus sainement au meilleur prix tout en limitant l’impact nocif des emballages jetables. Et du côté du packaging nomade, comment est-ce que cela se passe ?

Rendre plus durable un secteur axé justement sur l’éphéméréité des produits et des emballages… Un vrai défi auquel est confronté le snacking ! 

 

Le point sur le snacking

Le snacking et les grignotages en tout genre se sont fait une place durable dans nos modes de vie. À vrai dire c’est bien simple. Le secteur est aujourd’hui en nette progression par rapport à d’autres, avec un chiffre d’affaires mondial composé de plusieurs dizaines de millions de dollars.

Il y a le fruit ou le yaourt que l’on avale le matin. Le sandwich gourmet et le cookie individuel que l’on dévore à la pause repas du midi. Cette barre de chocolat réconfortante que l’on s’autorise le soir, devant la télévision. De quoi offrir aux entreprises et aux commerçants des opportunités infinies de nouveaux produits, et de nouveaux emballages.

Ce que l’on cherche ici, c’est le plaisir rapide et instantané mais aussi la simplicité de transport et d’utilisation. Il faut que la nourriture soit savoureuse et rassasiante, saine de plus en plus. Et que le packaging nomade permette une dégustation sans difficulté.

Le tout avec un design ou un positionnement original qui permettra une belle mise en avant sur les rayons. Rien que ça !

 

Les nouveaux enjeux du packaging nomade

Les milléniaux, nés dans les années 1980 et 1990, tout comme commence à le faire la génération Z, ont entraîné d’importants bouleversements dans notre société. Plus sensibles aux questions environnementales, plus attirés par l’alimentation nomade, ils constituent aujourd’hui le premier cœur de cible du snacking. 60% d’entre eux prennent un repas sur le pouce au moins une fois par semaine.

On constate d’ailleurs que le snacking représente aujourd’hui en moyenne 10% des dépenses alimentaires des familles. Des produits sucrés essentiellement, mais aussi de plus en plus des propositions salées.

Volailles, salades gourmandes et charcuteries tendent à dynamiser le secteur. Car le snacking n’est plus désormais réservé aux repas en plein air, avalés dans le cadre d’une sortie scolaire ou entre deux réunions. Le home snacking qui tend à se démocratiser aujourd’hui s’est fait une place directement dans nos maisons. 

Désormais, les produits se réchauffent et se dégustent dans leur emballage en toute simplicité pour éviter la session cuisine ou vaisselle après une longue journée de travail. Et il n’y a rien de mal à ça ! 

Puisqu’à la gourmandise des recettes et à la praticité des contenants doit aussi se mêler la dimension environnementale, c’est tout naturellement que le packaging nomade s’est vu repensé afin de répondre à de tout nouveaux besoins. À vous boîtages cartonnés façon pots de pop-corn, barquettes alvéolées et contenants compartimentés ! 

Le snacking s’invite de manière occasionnelle pour des repas à la maison qui feront toujours plaisir, sans se départir de sa mission initiale. Proposer si besoin des repas à consommer partout. Et les menus n’ont cessé de s’étoffer ces dernières années !

 

Un effet après Covid ?

Si le snacking se portait bien avant l’épidémie de COVID-19, la pandémie a largement accéléré sa croissance. Aux États-Unis par exemple, les ventes de collations salées ont ainsi augmenté de 14% contre 4% l’année précédente. Et les options sucrées ont progressé de 11%, contre 3% en 2019.

Francis Picabia.
Francis Picabia.

 

Une nouvelle tendance à la malbouffe ? Certainement pas ! La santé est devenue un vrai facteur de choix pour 7 consommateurs sur 10. Et ce n’est certainement pas la pandémie de coronavirus qui allait nous faire faire machine arrière. L’emballage en portion individuelle semble de ce côté disposer d’atouts sérieux en permettant un meilleur contrôle des portions.

Si l’on rêve aujourd’hui de retrouvailles en famille, de grandes tablées et de savoureux barbecues d’été comme nous les décrit Barbecue Conseil par exemple, c’est aussi la vie qui a changé. Les confinements successifs et la progression du télétravail ont largement joué en faveur du snacking, ouvrant la porte à de nouvelles alternatives. Pour répondre à une demande toujours croissante.

 

Les grandes tendances du packaging nomade

Dans le vaste univers du snacking, le packaging nomade se décline d’une multitude de façons. Entre formes et matériaux, quelles options sont à votre disposition ?

 

Les sachets souples

Les sachets souples, ou sachets stand up, sont généralement composés de plastique ou d’aluminium bien que de nombreuses alternatives en papier se développent. Ils conviennent aujourd’hui à une large gamme de produits alimentaires, du granola à votre Capri Sun préféré.

Très populaires ces dernières années, ils séduisent par leur coût réduit, leur faible empreinte carbone et l’ajout d’une fermeture facile qui permet de conserver toute la fraîcheur du produit contenu. À personnaliser à volonté, selon les éléments clés de votre image de marque ! 

 

Avantages

  • Économiques.
  • Faciles à ouvrir et refermables.
  • Larges possibilités de personnalisation.

 

Inconvénients

  •  Impossibles à recycler selon le matériau utilisé.
  • Peu résistants face aux écarts de températures.
  • Globalement inadaptés au packaging de luxe.

 

Les boîtes en carton

Les boîtes en carton n’ont pas dit leur dernier mot dans la grande famille du packaging nomade ! Robustes, recyclables et personnalisables à loisir, elles ont depuis longtemps la confiance des consommateurs. En outre, elles offrent une protection que les sachets souples n’offrent pas toujours, et restent parfaitement saines pour les aliments.

Vous les retrouverez généralement sous des formes carrées et rectangulaires, mais rien ne vous empêchera de faire preuve d’un peu d’audace dans votre propre conception !

Les boîtes en carton
Les boîtes en carton

 

Le carton pourra dans certains cas être complété d’autres matériaux tels qu’une petite fenêtre en film transparent, un sachet plastique comme le font les boîtes de céréales ou un couvercle solide, à la manière des tubes Pringles ! 

 

Avantages

  • Recyclables.
  • Faciles à ouvrir et refermables.
  • Branding 100% sur-mesure.

 

Inconvénients

  •  Un peu plus coûteuses.
  • Pas toujours très bien recyclées.
  • Empreinte carbone initiale un peu plus élevée.

 

Les contenants en plastique

Les contenants en plastique dur peuvent se présenter sous différentes formes et tailles et comportent le plus souvent un couvercle amovible facile à ouvrir. Dans la plupart des cas, ils seront fabriqués à partir de plastiques faciles à recycler. Soigneusement nettoyés et séchés avant leur élimination, ils passeront facilement le processus de recyclage. Encore faut-il les trier convenablement.

Les contenants en plastique
Les contenants en plastique

 

Vous retrouverez ici toutes sortes de salades, des assortiments de bonbons et de fruits secs et diverses propositions pour l’apéritif.

 

Avantages

  • Solides et robustes.
  • Recyclables le plus souvent.
  • Faciles à ouvrir et refermables.

 

Inconvénients

  • Plus coûteux.
  • Empreinte carbone plus élevée.
  • Finissent encore trop souvent dans les décharges en raison d’un mauvais tri.

 

Les bocaux en verre

Dans l’univers mouvant du packaging nomade, donnez-moi l’un des rois de l’écoconception ! Bien que plus lourds et plus fragiles, les bocaux en verre se recyclent simplement et offrent un chic supplémentaire que d’autres matières n’ont pas encore atteint. Idéal pour toute forme de snacking gastronomique ou de luxe ! 

Le couvercle, lui, sera généralement en métal, recyclable également, malgré une empreinte carbone non négligeable. 

Mais le verre, on l’aime aussi pour sa transparence qui permet une inspection soigneuse du contenu avant l’achat. Pas de mauvaise surprise ici, mais des surfaces larges que vous agrémenterez à loisir d’étiquettes avec votre propre design ! 

 

Avantages

  • 100% recyclables.
  • Faciles à ouvrir et refermables.
  • Luxueux.

 

Inconvénients

  • Plus chers. 
  • Enclins à la cassure.
  • Plus encombrants sur les rayons ou lors du stockage.

 

Vous choisirez votre type de packaging nomade en fonction de vos besoins. Plutôt économies ? Alors on mise sur les sachets souples. Plutôt protection optimale ? À vous les contenants en plastique et les boîtes en carton. L’impact environnemental vous orientera quant à lui vers les sachets souples en priorité, bien que le verre et le carton rigide recyclables se montrent aussi particulièrement intéressants sur le long terme.

N’hésitez pas à contacter notre équipe pour vous accompagner dans votre choix et vous aider à optimiser votre conception ! 

 

Le packaging nomade face au défi de l’écoconception

Cakes, salades, plats en barquettes, box et biscuits simplifient chaque instant de la vie. En dans les même temps, ce sont les boîtages et les couverts qui s’ajoutent aux 360 kilos de déchets annuels jetés par les Français.

 

Snacking et innovations

Avec ses recettes plus saines, ses listes d’ingrédients raccourcies et ses productions made in France… Le secteur de snacking a le vent en poupe. De quoi ouvrir la voie à bien des innovations pour les grandes industries de ce marché particulier que sont Sodebo, Daunet, Fleury Michon ou Bonduelle par exemple.

Et le packaging dans tout ça ? Et bien il se modifie, il s’allège. Les matières compostables ou biodégradables progressent tout comme les matériaux biosourcés, tandis que les efforts tendent vers une démocratisation du recyclage. Seuls 65% du carton en moyenne sont aujourd’hui recyclés sur notre territoire. Peut mieux faire ! 

Entre innovation des produits et amélioration des gammes existantes, il y a le consommateur, tiraillé lui aussi entre praticité, plaisir et respect de l’environnement. Si les efforts sont encore timides, au moins ont-ils le mérite d’être là. Fleury Michon par exemple n’a pas renoncé au PVC pour ses Salad’Jar, mais continue de communiquer largement sur la réutilisation qui peut être faite de son boîtage. Un pot à crayon, un bocal à maquillage… C’est aussi par des initiatives aussi simples que se met en place l’économie circulaire.

 

Le packaging nomade de demain

Après l’essor de la restauration rapide, puis de la street food qualitative… Quels nouveaux concepts verront le jour demain ?

Ce qui est sûr, c’est que le packaging nomade du futur aura tout à voir avec la sécurité alimentaire et l’écoresponsabilité. À mesure que les regards se tournent à nouveau vers les produits locaux et la tendance healthy, y compris dans le cadre du snacking, le packaging nomade devra gagner encore en transparence, en matières écologiques. Et en logos et en designs naturels pour accompagner joyeusement le changement ! 

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